On va aborder ici l'affaire Eliane KABILE, une femme décédée en 2001 à l'hôpital, dans des circonstances des plus obscures. Le pire est probablement la succession d'incohérences, hallucinante. Si bien qu'il est absolument impossible d'adhérer à la thèse officielle, c'est-à-dire que cette dame est morte de "mort naturelle", suivant le dernier certificat médical en cours.
Je vais reprendre largement un article de Copwatch qu'on trouve ici, et qui reprend l'affaire de manière synthétique : http://copwatch.fr.over-blog.com/article-premiere-affaire-le-mystere-eliane-kabile-continue-91370314.html
La famille d'Eliane Kabile est certaine que leur soeur, leur mère, a été victime d'un trafic d'organes au sein même de l'hôpital de Gonesse. Et depuis plus de dix ans, ils sont confrontés à une justice sourde, au point de classer sans suite toutes les plaintes, ou presque. Un médecin légiste mis en cause, Michel DURIGON, de l'Institut médico légal, traite la famille de "pathologique", de "malades mentaux" dans l'un des rares reportages consacrés à cette affaire, et la famille a toutes les peintes à porter plainte pour injures.
Les quelques procédures que la famille d'Eliane Kabile a pu lancer lui ont coûté 15.000€ d'amende le 3 janvier 2008, pour procédure abusive.
Madame Kabile est officiellement décédée le 13 février des suites d'une hospitalisation pour un problème à la cheville, ce qui n'a pas empêché les infirmières de parler de la "déboucher", c'est-à-dire de l'éviscérer, dès le 10 février. Et le médecin traitant d'Eliane Kabile a reçu un avis selon lequel sa patient est morte le 9 février. Ce médecin dira plus tard qu'elle "n'est pas morte de mort naturelle". Et le 9 février, quand sa soeur vient voir Eliane, elle constate que son encéphalogramme était plat, bien qu'Eliane avait l'air de respirer (ce qui était du au respirateur artificiel, le seul appareil en fonctionnement).
Pourtant, Jean-Pierre Burnier, le directeur de l'hôpital de Gonesse, estime qu’il n’y a eu aucun problème lors de l’hospitalisation d’Eliane Kabile.
"Tout ce que nous devions faire a été fait"
a-t-il dit. Quant aux causes du décès, elles sont selon lui "parfaitement définies, la pathologie étant connue". Ah bon ? Pourtant on a parlé d'anémie, de leucémie, de pneumopathie, puis de "causes naturelles".
Plusieurs autopsies n'ont apporté aucune réponse aux nombreuses questions de la famille d'Eliane Kabile. Reprenons :
A) Eliane Kabile, mère d’origine martiniquaise de Thierry avait 64 ans au moment où elle est décédée, en février 2001 à l’hôpital de Gonesse dans le Val d’Oise. Elle était entré à l’hôpital, une première fois, le 22 décembre 2000 pour une simple douleur au mollet droit. Huit jours plus tard, elle en ressortait en n’ayant reçu aucun soin ou traitement et toujours avec la même douleur au mollet.
Première série de questions que se pose la famille. Questions très intéressantes qui apportent de nouvelles précisions, notamment médicales :
B) Eliane retourne à l’hôpital le 27 janvier 2001 et, premier fait étrange, elle est enregistrée sous deux numéros d’arrivant. Madame Kabile meurt le 9 février 2001. Nouveau fait étrange, l’hôpital annonce comme date de décès le 13 février alors que, pourtant, dans un courrier annonçant la mort de la patiente à son médecin traitant, c’est bien la date du 9 qui est prise en compte. Pourquoi ces étrangetés ? On l’ignore…
Selon l’hôpital, son décès serait consécutif à une anémie, donc à un manque de globules rouges, doublée d’une neutropénie, autrement dit également d’un manque de globules blancs. Mais devant un décès aussi inattendu que brutal, la famille se demande s’il n’y a pas eu une erreur médicale. Cependant, le communiqué de l’hôpital ne permet pas de dire si une telle erreur a été commise. Apparemment, la direction admet juste un « défaut de communication » avec la famille d’Eliane…
Bien entendu, ce genre de communiqué n’apporte aucune réponse sérieuse et la famille, en toute logique demande une autopsie pour en savoir un peu plus. L’autopsie sera pratiquée le 20 février. Mais, nouveau fait étrange, ce sont deux corps au nom d’Eliane Kabile qui partiront à l’ILM de Garches, le 19 février, l’un de Villetaneuse et l’autre de Gonesse…
Deuxième série de questions…
Pire, quand nous mettons en avant sa fragilité face aux bactéries et que son choix a été : de la placer dans une chambre de trois personnes avec une bouche d’aération très sale, située au dessus de son lit avec aux pieds de celui-ci un chauffage d’appoint ; avec des toilettes partagées entre les patients et les visiteurs ; avec des douches communes situées hors des chambres… sa réponse a été de donner l’ordre d’expulser un homme âgé de couleur (ils l’ont placé dans le couloir ) et de faire nettoyer la chambre individuelle et d’y placer notre mère.
C) 26/02/01 : Date de l’inhumation au cimetière de Sarcelles Village. La première personne arrivée au funérarium de Gonesse, son amie Francine, découvre, sur une table, notre mère recouverte d’un drap. D’un geste, elle la découvre, la regarde, lui parle et observe qu’elle n’a pas de cicatrice due à l’autopsie, mais une coupure à l’épaule gauche, ce qui rejoint la déclaration de la famille (témoignage que nous avons joint au dossier).
La famille arrive avec les vêtements (une robe et des chaussures) pour que les pompes funèbres puissent finir de la préparer après l’autopsie (ils ont pratiqué un soin funéraire, facturé au prix d’une personne qui n’a pas été autopsiée).
Six mois plus tard nous recevons le résultat de l’autopsie. (nous sommes au troisième procureur).
Nous découvrons que l’identité du cadavre autopsié n’est pas celui de notre maman (notre maman était noire alors que cette femme autopsiée est de race blanche, le poids et la taille ne correspondent pas).
Devant la gravité des faits, appuyés par des preuves solides, le juge n’a pas le choix. Il faut exhumer.
Questions autour de l’autopsie du 20/02/01 :
Questions suite à la lecture du rapport d’autopsie :
Enfin une réponse de la justice face à ces questions troublantes : il faut exhumer.
D) Le 30/06/03, jour de l’exhumation :
Poussés par la méfiance, nous sommes arrivés devant les portes du cimetière à 5H30 du matin (heure prévue 8h30). A 6 heures du matin, une personne s’apprête à rentrer dans le cimetière. Nous l’interpellons. Nous nous présentons. Une réponse très ferme de sa part nous interdit d’entrer. Surpris, nous sommes restés à l’extérieur.
8h00 : La police criminelle arrive. Nous rentrons avec eux pour découvrir qu’il y a des personnes et que l’exhumation est déjà faite. Il y avait deux corbillards, un véhicule utilitaire et une petite pelleteuse. Il a fallu 12 personnes pour mettre le cercueil à l’intérieur du corbillard ; aucune présence de la police funéraire qui aurait dû contrôler l’identité du cadavre ainsi que l’OPJ pour la prise de photos.
Au moment de partir, juste aux portes du cimetière, se trouve un couple extrêmement fâché qui se présente à nous comme étant de la police judiciaire. Leur colère vient du fait qu’ils n’ont pas pu prendre les photos (nous sommes partis sans escorte de police).
Arrivés à l’ILM de Garches, pas de police funéraire pour contrôler l’identité du cadavre. La famille ne reconnaît pas le cercueil d'Eliane.
Nous avions prévu avec des amis(ies) de faire une veillée funéraire jusqu’au lendemain (01/07/03 jour de l’autopsie) ; le personnel de l’ILM nous a refusé la veillée. Un criminel a plus de droit que nous, car même en prison, s’il perd un proche aucune loi ne peut l’empêcher d’assister à la veillée funéraire.
Nous avons donc pris des photos du cercueil à l’entrée de ILM. (le scellé du cercueil était rompu).
Devant cette situation irréaliste, un ami très proche m’a demandé de retourner à Sarcelles au cimetière pour prendre des photos afin de prouver qu’il y a bien eu une exhumation, car le déroulement des opérations n’était absolument pas normal.
Grâce à ces photos nous avons pu prouver la disparition de notre frère dans la sépulture où reposait également notre mère.
A la suite de cette autopsie, un nouveau juge d'instruction est nommé, Emilie Burguière.
Questions suite à l’exhumation du 30/06/03 :
Nous sommes arrivées à 5h3O du matin aux portes du cimetière de Sarcelles.
E) 01/07/03 jour de l’autopsie : La soeur et le fils d'Eliane, pour ne pas sombrer dans le doute le restant de notre vie, décident de participer à l’autopsie.
Présents à l’autopsie : le juge, le greffier, notre avocat, le professeur … et trois assistants, deux policiers de la criminelle, deux policiers de la judiciaire (les mêmes qui se trouvaient aux portes du cimetière de Sarcelles ), ma tante et moi-même.
L’autopsie s’est déroulée dans le cercueil et non sur la table en inox prévue à cet effet car dans le cercueil se trouvait un cadavre recomposé ; il y avait une tête, une veste renfermant un buste avec un soutien-gorge sur lequel reposait une petite cage thoracique d’enfant et une jupe ne renfermant que des morceaux de chair fraîche avec du sang. Il n’y avait pas de bras, pas de jambes, pas de bassin. Au bas du cercueil, se trouvait une paire de chaussures.
On se demande pourquoi vu qu’il n’y avait pas de jambe ; un des assistants en prend une en disant que le pied est resté dedans. Il le place sous le robinet d’eau qui coule abondamment. Tout le contenu de la chaussure est dissous, il ne reste même pas un morceau d’os ; le même assistant prend dans le cercueil un bracelet en plastic et dit qu’il n’est pas de l’ILM. Le professeur confirme sous la demande du juge qu’il n’est pas de l’ILM et rajoute qu’il n’est pas de Gonesse.
Nous avions en tête de trouver un cadavre et, pour l’identifier, nous avions ramené le dentier de notre maman qui reposait sur des dents alors que les mâchoires du cadavre sont totalement édentées. De toute évidence, un cadavre avec de la chair rouge-sang après plus de deux ans sous terre et dont les os ont disparu, n’est pas celui de notre maman.
"Il n’y avait ni bras, ni jambes, ni bassin, aucun os. Nous sommes restés 2h30 au dessus de ce maudit cercueil "
a dit la soeur d'Eliane. Dans ce cercueil, elle a vu des morceaux d'enfants, des morceaux de cadavre, mais pas de sa soeur.
Elle est persuadée d’avoir mis le nez dans plusieurs bouts de cadavres mélangés. Marie-Christine n’est pas médecin légiste, mais elle relève les détails de bon sens : le cercueil exhumé n’a pas de croix, contrairement à celui commandé pour l’enterrement, les attaches des poignées sont différentes. Les chaussures du cadavre n’ont pas la petite chaîne en or de celles de sa sœur. Une médaille de baptême ne mentionne pas les bonnes initiales. Le cadavre est habillé d’une veste à bouton, alors qu’Eliane avait été enterrée avec une robe à fleurs.
Le bracelet médical n’est pas celui de l’hôpital de Gonesse, ni même de l’Institut Médico-Légal (IML) de Garches de la famille, mes Gilbert Collard et Patrick Bes de perc
"on peut en conclure qu’elle a assisté à une autre autopsie que celle de son parent."
Pourtant, une expertise ADN est formelle : le cadavre autopsié est bien celui d’un membre de la famille Kabile. Mais de quel corps parle-t-on ? Le jour d’exhumation, Marie-Christine et Laurent Kabile, le fils aîné d’Eliane flairait un coup fourré - la première autopsie, peu après la mort, d’Eliane, mentionnait un corps mesurant 165 cm et pesant 82 kg alors qu’elle mesure 160 cm et pèse 70 kg à 'hôpital -, s’étaient présentés au cimetière de Sarcelles dès 6 heures du matin. Des hommes sont déjà affairés et leur barrent l’accès. L’exhumation se fait sans procès-verbal.
Etaient présents : Michel DURIGON, médecin légiste, et ses assistants, ainsi que la juge Anne Sylvie SOUDOPLATOFF et son greffier, Me Françoise KONOPNY REGENSBERG, des fonctionnaires de la police criminelle, ainsi que le fils d'Eliane et sa soeur.
Questions suite à l’autopsie du 01/07/03 (ma tante et moi-même, Thierry Kabile, étions présents à l’autopsie)
Cinq ans ont passé. Nous avons posé une centaine de questions et la justice ne veut pas répondre. Nous avons contacté, par courrier, différents partis politiques dont certains se sont manifestés auprès du président de la république et nous apportent leur soutien.
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En juin 2007, le corps d'Eliane KABILE a été exhumé une nouvelle fois. On recherchait aussi le cercueil de son fils Philippe, censé être décédé d'une balle qu'il se serait tirée dans la tête, en 1989. Un cercueil qui n'était plus là lors de précédentes exhumations.
La fille d'Eliane explique au sujet de cette exhumation:
"Il y a une bâche et un oreiller pneumatique dans le cercueil qu'il n'y avait pas lors de la fermeture du cercueil devant la famille ! Le commandant de police et le procureur sont morts de rire et nous traitent de paranos ! Ce n'est pas notre cercueil et ils ont changé ce qu'il y avait dedans ! Quand au cercueil de mon frère, il est réapparu mais il est 20 centimètres plus bas !"
De plus, la famille avait vu, en juin 2006, que la tombe d'Eliane avait été profanée. Elle a alors enfoui des briquets dans la terre, et ceux-ci avaient disparu lors de l'exhumation de 2007. Et même le juge aurait constaté la présence d'un terreau frais dans le caveau.
Un fils d'Eliane a même dit qu'il savait "de source sûre" qu'on avait prélevé le coeur de sa mère :
"on a volé le coeur de maman et ça s'est passé à l'hôpital de Gonesse. Des infirmiers en larmes nous ont dit à l'époque de ne pas lâcher le morceau...C 'est un meurtre pour voler un coeur! Ils nous ont pris pour des musulmans. Ma mère s'appelle KABILE et elle est née au Maroc. Un agent du cimetière a témoigné qu'il voyait souvent arriver de Gonesse des corps de musulmans auxquels il manquait un organe."
Quant au corps du fils mort d'une balle dans la tête en 1989, son crâne ne laissait apparaître aucune trace de balle. Et sa dentition ne correspondait pas. La famille aurait bien aimé vérifier si les corps étaient bien ceux de leurs proches, mais la justice a refusé qu'elle ne procède à des analyses indépendantes.
La famille est poursuivie pour diffamation par un des médecins, et la justice traine en longueur, probablement pour avoir la famille d'Eliane Kabile à l'usure.
Une pétition circule pour tenter de faire la lumière sur cette affaire: https://www.lapetition.be/en-ligne/Pour-la-reouverture-de-l-affaire-Eliane-Kabile-7280.html
Sources : Wikistrike ; Donde Vamos
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