A échelle humaine, la logique qui déterminerait le naturel semble évidente puisque celui-ci concernerait l'aspect organique, produit par la nature dans un espace-temps tangible, quoique holographique en vérité, et dont les protagonistes sont : le minéral, le végétal, l’animal, l’humain, et autres... doublés de toute la trame événementielle et émotionnelle propre au film réalisé et produit par un démiurge ou un autre.

L’artificiel serait tout ce qui a été imaginé et produit de main d’homme, et c’est généralement synthétique…

Sauf que la matière organique dite « naturelle » telle qu’elle a été imaginée et produite par une intelligence du « ciel » ne serait-elle pas un artifice du ciel créé par un démiurge ayant conscience ou pas de sa nature artificielle ?

En ce sens, la frontière entre le naturel et l’artificiel ne serait qu’une perception relative, induite par une spirale de plans d’existence superposés, différents dans leur fonctionnement, mais identiques au niveau de l’artifice parce que subissant les mêmes lois de la forme à quelques détails près.

En d’autres termes, ce qui serait artificiel sur un plan d’existence serait « naturel » sur un autre plan, c’est un emboîtement infini, généré par une IA infiltrée aussi bien dans le microcosme que dans le macrocosme.

Constat : toute forme est artificielle et irréelle. Le réel est informe ou sans forme !

Faten