Parmi eux figurent les Cacataibos, les Isconahua, les Matsigenka, les Mashco-Piro, les Mastanahua, les Murunahua (ou Chitonahua), les Nanti et les Yora.
Tous ces peuples sont confrontés aux graves menaces qui pèsent sur leurs terres, leur mode de vie et leur existence même. Si l’on n’agit pas d’urgence, ils disparaîtront.
Ils sont extrêmement vulnérables à toute forme de contact avec des étrangers en raison de leur faible immunité envers les maladies infectieuses occidentales.
La législation internationale reconnaît le droit à la terre des peuples indigènes et leur droit d’y vivre comme ils le souhaitent.
Cette législation n’est respectée ni par le gouvernement péruvien ni par les compagnies qui envahissent les terres indigènes.
Tout ce que nous savons sur ces Indiens confirme qu’ils ne souhaitent aucun contact avec le monde extérieur.Dans les très rares occasions où ils ont été aperçus ou contactés, ils ont clairement manifesté leur intention d’être laissés en paix.Ils réagissent parfois avec agressivité pour défendre leur territoire ou bien ils laissent des signes de mise en garde contre toute approche.La plupart de ces Indiens ont par le passé été victimes de violences extrêmes et de maladies transmises par les étrangers. Pour nombre d’entre eux, cette souffrance est toujours d’actualité. Ils ont donc de très bonnes raisons de refuser le contact.
Survival exhorte le gouvernement péruvien à protéger ces Indiens isolés en interdisant la prospection pétrolière, l’exploitation forestière et toute autre forme d’extraction de ressources naturelles sur leurs terres.Le gouvernement doit reconnaître les Indiens comme les propriétaires légitimes de leurs terres.Suite à une campagne menée par Survival dans les années 1990, en collaboration avec l’organisation indigène locale FENAMAD, la compagnie pétrolière Mobil s’est retirée d’une région du sud-est du Pérou habitée par des Indiens non contactés.Aidez-nous à défendre les droits de ces Indiens, qui sont les peuples les plus vulnérables du monde.
Convention 169
La Convention 169 relative aux droits des peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants a été adoptée en 1989 par l’Organisation Internationale du Travail, une agence des Nations-Unies. Elle reconnaît un ensemble de droits fondamentaux essentiels à la survie des peuples indigènes, notamment leurs droits à la terre et à disposer d’eux-mêmes.C’est à ce jour le seul instrument contraignant de protection des droits des peuples indigènes. En ratifiant cette Convention, les Etats s’engagent à garantir de manière effective l’intégrité physique et spirituelle des peuples autochtones vivant sur leurs territoires et à lutter contre toute discrimination à leur égard.Sa ratification par la France représente l’espoir d’un changement du droit et d’une dynamique forte pour la reconnaissance des peuples indigènes d’Outre-mer. De plus, la présence croissante des multinationales et des investissements français sur le territoire de peuples autochtones à l’étranger rend essentiel le cadre juridique et éthique que fournit la Convention 169.
Agissez en faveur des peuples indigènes !
Ecrivez aux autorités françaises en leur demandant de ratifier la Convention 169 de l’OIT
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