« Cette conviction, liée à un sentiment profond d’une raison supérieure se dévoilant dans le monde de l’expérience, traduit pour moi l’idée de Dieu. »
Albert Einstein
Les philosophes de la Grèce antique voyaient les mathématiques, la musique et la géométrie comme des aspects complémentaires et intriqués du « langage » intrinsèque du Cosmos. Pour eux, tous les phénomènes exprimaient les schèmes archétypaux créés et structurés par ce langage informationnel. Ce langage cosmique est fondamentalement harmonieux et relationnel, comme l’est l’ordre holographique par lequel l’information du champ A(1) forme les schèmes des formes d’ondes de la matière et de l’énergie qui constituent les domaines manifestés de la réalité. La plupart d’entre nous sont très peu familiarisés avec les complexités ds mathématiques et de la géométrie, mais la musique parle à la mémoire animique profonde résidant en chacun. Son pouvoir de nous remuer, en bien ou en mal, résonne à un niveau qui dépasse la raison. Nous examinerons maintenant comment le langage de la musique est considéré de nouveau comme le reflet de la réalité intégrale du Cosmos.
Il y a trois attributs harmoniques de la musique qui s’appliquent aussi à tous les phénomènes de la Nature, y compris nous-mêmes. Il s’agit de l’harmonisation, de la cohérence et de la résonance. En les considérant à tour de rôle, nous verrons pourquoi la sagesse des Anciens est une boussole indispensable pour mieux comprendre comment l’information cosmique crée le monde dont nous faisons l’expérience.
En musique, le processus de l’harmonisation consiste à accorder un instrument de façon à l’harmoniser avec un autre ou avec les notes d’un diapason. Plus généralement, nous nous harmonisons consciemment ou inconsciemment avec d’autres personnes, avec notre environnement et aussi au niveau intérieur. En effet, notre sentiment de bien-être dépend profondément de la mesure dans laquelle nous sommes harmonisés avec nous-mêmes et avec les autres au niveau physique, au niveau émotionnel et au niveau mental. Nous le reconnaissons, peut-être sans le réaliser pleinement, lorsque nous disons que nous sommes « à côté » de nos pompes ou « à l’aise » dans nos pompes. Comme le comprenaient les Anciens, ce que nous appelons « maladie » est principalement un état de disharmonie. Avec l’accroissement et l’ouverture de notre conscience, notre sensibilité à notre environnement augmente. Comme l’ont découvert les chercheurs spirituels de toutes les époques, notre conscience expansée s’accompagne d’une perception et d’une compassion accrues.
Pour comprendre les deux autres attributs communs à l’harmonie musicale et à la conscience, nous devons savoir que les formes d’ondes ne sont pas définies uniquement par leur fréquence, mais aussi par leur amplitude et par leur phase. La simple expérience suivante permet de saisir ces facteurs.
On peut créer une onde mouvante en tenant un bout d’une corde, en se penchant de façon que celle-ci repose sur le sol, puis en bougeant la main de gauche à droite. On voit alors une série d’ondes parcourir la corde. On remarque que chacune comporte une courbe qui s’élève, culmine et retombe avant de recommencer un nouveau cycle en l’élevant de nouveau. Chaque stade de ce processus énergétique représente une phase de l’onde entière. L’amplitude de celle-ci est la distance entre son point culminant et son point médian, et elle détermine son intensité énergétique. On dit que les ondes sont cohérentes quand leurs phases et leurs amplitudes sont alignées, soit exactement ou en ratios de nombre entier. Cette cohérence de la nature est la clé d’un univers littéralement en harmonie avec lui-même.
On appelle parfois la résonance « vibration sympathique ». Elle se produit quand quelque chose est harmonisé et donc cohérent avec autre chose, ce qui permet à ces deux énergies de se combiner. Les énergies focalisées produites par cette résonance sont extrêmement puissantes.
Par exemple, une ampoule domestique ordinaire utilise 100 watts d’électricité, ce qui suffit pour éclairer une petite pièce. La lumière de l’ampoule comporte toutefois un spectre de fréquences qui sont dégagées hors phase et qui se combinent pour former la lumière blanche que nous voyons. Lorsque la même quantité d’énergie, 100 watts, est utilisée pour un laser où la lumière devient cohérente, le rayon peut percer le métal. Le plus long rayon laser testé jusqu’ici – utilisé pour activer électroniquement un signal émis par le satellite Messenger se dirigeant vers la planète Mercure – s’étendait sur 24 millions de kilomètres !
En musique, il existe une relation fondamentale lorsque la fréquence d’une note est doublée ou réduite de moitié ; on dit alors que les deux notes sont distantes d’une octave. On peut percevoir la résonance inhérente à cette relation quand nous appuyons sur une note basse du clavier d’un piano ; on entend alors faiblement les octaves supérieures aussi. Les ratios de nombre entier entre les notes sont utilisés partout dans l’expression musicale. Chacun permet la cohérence et la résonance du son, enrichissant la musique et lui conférant de la profondeur.
Ces harmoniques simples et pourtant profondes montrent que quand les énergies acoustiques sont harmonisées de cette façon cohérente, le son qui en résulte est amplifié et intensifié. Ce ne sont pas uniquement les énergies du son qui peuvent être combinées ainsi, mais essentiellement toutes les énergies.
Appliquées à la conscience et au déroulement de nos expériences, ces harmoniques ont été déclarées principes cosmiques par diverses traditions métaphysiques. Examinons brièvement une octave de huit principes cosmiques recueillis chez diverses traditions de sagesse.
Cette octave de principes cosmiques incarne la nature harmonique de l’univers. Si l’on connaît leur existence, si l’on comprend leur but et si l’on apprend à travailler en harmonie consciente avec eux, notre bien-être individuel et collectif s’en trouve amélioré.
Nous avons déjà rencontré le premier de ces principes dans la relativité de l’expression universelle dont il a été question précédemment. Le principe de relativité nous dit que tout ce que nous appelons réalité passe par ces relations. Nous avons vu comment les principes de la Nature en sont imprégnés. Similairement, la danse relationnelle de nos expériences humaines a pour partenaire des myriades de polarités dont l’interaction de lumière et d’ombre fait naître nos perceptions et les reflète.
Au-delà des apparences de ces polarités, l’aspiration ultime d’une conscience évoluée est d’atteindre l’équilibre et l’entièreté. Cette quête est inscrite dans le principe de résolution.
Comme nous l’avons déjà entrevu et comme nous continuerons à le découvrir, nous pouvons étendre notre conscience au-delà des limites perçues de notre propre personne et accéder aux dimensions d’une conscience transpersonnelle. Alors que nous nous ouvrons à la réalisation de l’univers in-formé, cette transformation de notre conscience collective annonce une résolution des schismes qui nous divisent depuis si longtemps, à la fois entre nous et nous. c’est cette odyssée cosmique que les Anciens ont souvent décrite dans leurs mythes et leurs légendes, et que les adeptes appelaient l’ultime réunion de l’Un avec lui-même.
Le langage musical du Cosmos nous amène maintenant au principe cosmique de résonance qui enchâsse les interrelations harmoniques, lesquelles constituent la signature du champ A holographique. Au niveau physique, émotionnel et mental, nous sommes des entités résonantes et cohérentes. Nous sommes en communication constante avec les autres et avec notre environnement, dont nous ignorons la plus grande partie. Nous affectons la teneur énergétique de notre environnement autant que nous sommes affectés par elle. Nous absorbons la qualité de résonance qui nous entoure, et notre état émotionnel et mental rayonne au-delà de nous. Quand nous sommes en résonance avec la peur, notre corps physique se retire et se tait, tout comme nos émotions, mais quand nous sommes en résonance avec l’amour, notre corps rayonne et nos émotions s’étendent davantage. Les sentiments de haute fréquence, comme l’expression de l’amour, de la joie et de l’espoir, nous inspirent et nous énergisent, tandis que ceux de basse fréquence, comme la peur chronique, la colère ou le désespoir, nous épuisent. Alors que notre conscience s’accroît, nous devenons plus cohérents, en résonance avec l’entièreté du Cosmos.
Le principe cosmique du reflet est une conséquence ultime du principe de résonance en ce qu’il explique comment les circonstances extérieures de notre vie reflètent notre état intérieur et vice-versa.
Le sage chinois Lao-Tseu reconnaissait cette vérité profonde il y a plus de deux millénaires quand il a écrit ceci :
Pour que la paix existe dans le monde,
elle doit d’abord exister chez les nations.
Pour que la paix existe chez les nations,
elle doit d’abord exister dans les villes.
Pour que la paix existe dans les villes,
elle doit d’abord exister entre voisins.
Pour que la paix existe entre voisins,
elle doit d’abord exister dans les foyers.
Pour que la paix existe dans les foyers,
elle doit d’abord exister dans les coeurs.
Étant donné que le changement semble être la seule constante de notre vie, le principe cosmique de changement peut paraître évident. Pourtant, combien d’entre nous tentent d’empêcher le changement et se barricadent émotionnellement contre sa présence ? Plusieurs sont terrifiés par les changements inévitables qui se produisent dans leur vie, les voyant comme une menace plutôt qu’un bien. Cependant, lorsque nous parvenons à nous adapter aux changements survenant autour de nous, nous pouvons saisir le but et la signification des leçons qu’ils nous offrent.
Le principe que nous appelons communément celui de cause et d’effet est inscrit dans la physique classique et dans la perception quotidienne de nos expériences. En physique, il a constitué un fondement de la théorie et de l’expérience pendant des siècles, mais la présente révolution se produisant dans notre vision de nous-mêmes et du monde bouleverse entièrement notre compréhension de l’espace et du temps.
Cette profonde réinterprétation nous permet de trouver un sens aux « co-incidences », ces synchronies qui n’ont aucune explication dans le sens de la causalité linéaire. Au lieu de celui de cause et d’effet, nous pouvons, avec notre vision en évolution du monde-entier, redéfinir le principe de causalité linéaire comme celui du choix et de l’engagement.
Le septième principe est une forme élargie de la conservation de l’énergie. En physique, la conservation de l’énergie stipule que même si l’énergie totale d’un système physiquement clos – comme le cycle de notre univers – demeure constante, sa forme peut changer. Il existe un flux et un reflux des énergies inscrites dans l’univers ainsi qu’un processus continuel de réciprocité.
Allié au principe précédent, celui du choix et de l’engagement, le principe de conservation s’étend jusqu’à notre conscience et donne un sens au vieux concept de karma. Celui-ci est souvent considéré étroitement comme la manifestation des conséquences logiques de nos choix conscients, mais nous effectuons nos choix à plusieurs niveaux de conscience que notre simple conscience personnelle. Tandis que les choix effectués aussi à ce niveau ont sûrement un effet sur nous, nous affectons aussi à plusieurs niveaux le monde qui nous entoure. C’est uniquement dans la complétude des expériences qui se déroulent dans le temps et dans l’espace que le concept de karma se réalise pleinement.
Le dernier des huit principes cosmiques est celui de concession. Contrairement à plusieurs des autres principes, qui ont une contrepartie physique, celui-ci concerne uniquement l’expression de la conscience consciente de soi. Essentiellement, il soutient l’apprentissage issu de nos expériences. Il nous demande de reconnaître que nous apprenons et que nous croissons en expérimentant les conséquences de nos choix, à quelque niveau qu’ils se manifestent.
Ce principe exige que nous reconnaissions la signification sous-jacente des circonstances de notre vie. Il nous demande d’assumer la responsabilité de nos choix et d’accepter la justesse de ce qui en résulte.
Les principes de résonance et du reflet s’unissent dans la loi d’attraction, selon laquelle les semblables s’attirent ; une pensée et une intention positives attirent des résultats positifs, et inversement.
Le pouvoir de notre intention et l’énergie qu’il libère sont fonction de notre degré de cohérence et d’intensité. l’affirmation de nos intentions positives dans la pensée, dans le sentiment et dans l’action augmente le pouvoir de nos capacités. Néanmoins, il est important de comprendre que la matrice de notre niveau de conscience physique, émotionnel ou mental par lequel nos intentions et nos choix personnels ou collectifs sont examinés et expérimentés requiert un « avertissement de danger pour la santé » quant à une interprétation trop simpliste de la loi d’attraction.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les circonstances de notre vie sont ce qu’elles sont. L’expansion de notre conscience pour les comprendre, ainsi que nos schèmes comportementaux et nos croyances limitées, nous permet d’obtenir une perspective qui nous rend plus équilibrés et plus complets. Quand nous consentons à entreprendre cette quête, nous devenons aptes à « attirer » notre but supérieur à imprégner tout notre être. C’est là le voyage du développement d’une plus profonde cohérence. Les fins les plus cohérentes sont atteintes par les moyens les plus cohérents. Dans ce contexte, non seulement les moyens justifient la fin, mais ils la deviennent.
Comme nous l’avons vu, le langage de l’harmonie musicale nos permet de percevoir comment nous sommes finalement reliés les uns aux autres et au Cosmos. Dans notre vie, toutefois, nous utilisons aussi d’autres formes de langage qui réalisent l’harmonisation, la cohérence et la résonance d’une manière qui améliore la vie ou non.
L’information s’exprime sous de nombreuses formes d’ondes dont l’interaction constante forme la matrice du monde manifesté. À l’intérieur de cette toile in-formationnelle, tout est interconnecté dans une entièreté intégrale. Et pourtant, dans les sociétés occidentales, les gens ont progressivement éloigné leur soi individuel des autres individus et du monde en général. Au niveau personnel, notre psyché est « démembrée » plus que jamais.
Tandis que des études faites sur de très jeunes enfants démontrent que la cognition peut exister sans mots, nous apprenons à filtrer une bonne partie de notre perception de la réalité au moyen du voile de notre langage dérivé culturellement. Par conséquent, en tant qu’êtres humains, le langage que nous utilisons est au centre de notre vision et de notre interprétation du monde. Des études anthropologiques ont démontré que lorsqu’une société ne possède pas de mot pour exprimer un concept particulier, il n’en existe aucune perception ou très peu, même si d’autres sociétés en perçoivent la normalité.
Un exemple parmi plusieurs : notre perception des couleurs, une chose apparemment universelle pour notre espèce. Bien que les diverses langues soient plus ou moins riches dans leur désignation des différentes couleurs, les Zunis du Sud-Ouest américain désignent le jaune et l’orange par le même mot. Quand on leur montre ces couleurs, ils sont incapables de les différencier, non parce qu’ils sont daltoniens, mais parce qu’ils ne les perçoivent pas comme différentes.
Le langage à teneur scientifique que nous utilisons maintenant couramment est fondé sur une vision mentale d’un univers séparé et sans but. En l’utilisant ainsi que ses connotations, nous, des sociétés occidentales, adoptons cette vision implicite du monde. Voici quelques exemples de l’impropriété de ce langage :
Le big-bang, s’il s’est même jamais produit, ne fut ni gros ni explosif. Le monde physique a débuté, comme nous l’avons vu, d’une façon incroyablement précise et ordonnée.
Le principe d’incertitude enchâssé dans la théorie quantique ne décrit pas l’imprévisibilité que son nom laisse entendre. Il exprime en réalité un profond principe de relation en décrivant les limites de la mesure des attributs complémentaires des entités quantiques.
Les scientifiques utilisent habituellement les probabilités quantiques pour laisser entendre que la réalité est aléatoire et sans but. Cependant, les probabilités quantiques, comme d’ailleurs toutes les probabilités, ne sont pas aléatoires. l’in-formation est omniprésente comme fondement du monde physique. Ainsi, les probabilités forment un éventail de possibilités dans le contexte de l’in-formation retenue au niveau énergétique qu’elles occupent. Au lieu d’interpréter comme probabiliste la danse des « choix » individuels et des issues collectives, le langage de la science réductionniste a cherché à nous persuader de voir le monde comme intrinsèquement incertain et fragmenté.
Le terme souvent utilisé pour désigner des systèmes complexes comme les schèmes atmosphériques est celui de la théorie du « chaos ». Paradoxalement, cette théorie décrit en réalité l’ordre sous-jacent de ces systèmes. Encore une fois, on y associe un monde chaotique incompréhensible plutôt que l’unité d’un ordre fondamental exprimé dans les diverses harmoniques du monde manifesté.
Le terme « vacuum » est utilisé en physique pour désigner un espace qui n’est pas occupé par la matière. Dans notre esprit, ce terme suggère aussitôt le vide. Pourtant, cet espace est loin d’être vide ; il faut le voir plutôt comme un plénum car il est le siège de toutes les forces de la Nature et toute in-formation qui en établit les valeurs et règle le comportement et l’évolution des entités du monde.
Nos pensées, nos émotions et nos perceptions sont exprimées et partagées au moyen du langage que nous utilisons. Ainsi, quand les scientifiques utilisent des concepts inexacts, nous percevons d’une manière inexacte le cosmos et la place que nous y occupons.
Il y a tellement de noms, de termes et de présomptions qui nous sont familiers et dont nous de nous rendons pas compte à quel point ils affectent notre perception. Un exemple apparemment simple : notre propre nom et ce que nous ressentons consciemment ou inconsciemment à son endroit.
Le nom qui nous fut donné à notre naissance porte peut-être l’écho de ce que nous ressentons quant à notre enfance et quant à la manière dont il est utilisé par les autres, c’est-à-dire associé à l’encouragement ou au reproche. Plusieurs d’entre nous ont abrégé leur nom ou l’ont vu abrégé par leur entourage. Certains l’ont même changé entièrement en devenant adultes, pour toutes sortes de raisons, mais souvent parce qu’ils croient que leur nom de naissance ne correspond plus à ce qu’ils sont ou à ce qu’ils ressentent.
Les règles de la langue écrite exigent que les « vrais » noms comme Pierre, Juliette, New York et Londres commencent par une majuscule qui exprime leur signification et leur unicité. Pourtant, nous écrivons souvent les noms de la terre, du soleil et de la lune – dont chacun est unique et sûrement d’une signification capitale – sans les honorer d’une majuscule. Cela peut sembler insignifiant, mais notre dissociation de la Nature est l’un des plus sérieux schismes de notre psyché démembrée et probablement la relation la plus urgente à guérir.
Pour que l’évidence de la vision du monde-entier devienne une réalité, nous devons développer un nouveau langage dans lequel les concepts comme la réalité intégrale, la cocréation, l’ordre et le but sous-jacents ainsi que leurs implications seraient mis en relief plutôt qu’écartés.
Les anciens traités de métaphysique soulignent la signification de l’octave de principes cosmiques que nous avons exposée ici. Ils enseignaient les diverses façons d’harmoniser les pensées et les émotions, ainsi que le pouvoir de l’affirmation et de l’intention. De plusieurs façons, les Anciens comprenaient le langage cosmique de l’harmonie et de la cohérence qui sous-tend et guide le monde des apparences.
l’atteinte de cette harmonie et de cette cohérence intérieures avec le Cosmos guidait les plus vénérables traditions. Le nom de la voie du yoga, développée au sein de la culture védique de l’Inde il y a quatre millénaires, dérive du même mot-racine que le mot anglais yoke, qui signifie « se connecter à ». Son intention est de réaliser l’union de la psyché personnelle et du Cosmos. Au moyen de la respiration, du mouvement et du flux intentionnel d’énergie, elle enseigne à ses adeptes comment s’harmoniser et devenir cohérents avec la nature intégrale de la réalité.
De même, les pratiques chinoises du taï chi et du qi gong – au moyen d’exercices de respiration et de mouvement – visent aussi à créer l’harmonie intérieure et le bien-être en assurant que les énergies vitales qui imprègnent notre corps y circulent librement et en équilibre. Ces deux traditions conçoivent l’humain comme un être d’énergie imprégné d’une force vitale que les sages védiques appelaient prana et les Chinois, chi. Les deux sont fondées sur la vision selon laquelle nous sommes des microcosmes du macrocosme d’un Cosmos entièrement intégral.
(1) La vision qui émerge présentement est celle d’un monde-entier interrelié au-delà de l’espace et du temps, de la matière et de l’énergie, par un champ d’information primordial, le champ A, nommé d’après le concept sanskrit de l’Akasha et désignant un espace omniprésent et englobant tout. Le champ akashique est ce champ d’information holographique qui informe le présent avec le passé et prépare la voie au futur. Le champ A est un élément du plénum cosmique – antérieurement nommé, à tort, vacuum quantique –, la matrice d’où tout émane, dans laquelle tout se manifeste et à laquelle tout finit par retourner. De lui provient tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera jamais. (page 2 de l’introduction de Cosmos, guide de cocréation de Monde-Entier)
Extrait du livre Cosmos, guide de cocréation du Monde-Entier, de Ervin Laszlo et Jude Currivan (2008)
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