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La vie en filigrane - L'homéostasie socioculturelle

lhomostasie-

"Il faut dire des mots, tant qu'il y en a, il faut les dire, jusqu'à ce qu'ils me trouvent, jusqu'à ce qu'ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer, c'est peut-être déjà fait, ils m'ont peut-être déjà dit, ils m'ont peut-être porté jusqu'au seuil de mon histoire, devant la porte qui s'ouvre sur mon histoire, ça m'étonnerait, si elle s'ouvre, ça va être moi, ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer"(1).

Nous citons ces mots de S.Beckett, venant peut-être illustrer les affres de la conscience. Qu'a apporté la conscience, interroge A.Damasio ?

Selon lui "elle aide à optimiser les réponses données aux conditions environnementales… Il est ainsi devenu possible d'envisager l'avenir et de suspendre ou d'inhiber des réponses automatiques. Une gratification en suspens est un exemple de cette capacité évolutive nouvelle permettant d'échanger un bien présent contre un mieux futur -ou encore d'abandonner un bien présent quand l'examen de l'avenir suggère qu'il engendrera également un mal. C'est cette tendance de la conscience qui a permis une gestion plus astucieuse de l'homéostasie de base et qui a finalement ouvert la voie aux débuts de l'homéostasie socioculturelle"(2).

J.Dispenza évoque ce même équilibre homéostasique, mais cette fois pour souligner les limites liées à sa gestion :

"Pour illustrer le mode survie, imaginons un cerf broutant tranquillement dans la forêt. Présumons qu'il est en homéostasie, c'est-à-dire en parfait équilibre physiologique. Soudain, il perçoit un danger, peut-être la présence d'un prédateur, et son système nerveux se met en état d'alerte…Pour préparer l'animal à composer avec le danger qu'il a détecté, le corps subit une altération chimique. Le système nerveux sympathique active automatiquement les glandes adrénalines pour mobiliser d'énormes quantités d'énergie. Si le cerf se fait pourchasser par une bande de coyotes, il utilise cette énergie pour fuir. S'il est suffisamment agile pour leur échapper, il recommencera à brouter au bout de 15 à 20 minutes, lorsque le danger aura disparu et que son équilibre interne sera rétabli.

Les humains possèdent le même système. Quand nous percevons un danger, notre système nerveux sympathique s'active et l'énergie est mobilisée, comme chez le cerf…

Il existe malheureusement entre l'Homo sapiens et nos cohabitants planétaires du règne animal des différences qui ne nous servent pas aussi bien. Chaque fois que nous détruisons l'équilibre chimique du corps, nous créons ce qui s'appelle le « stress ». La réaction au stress est le moyen pris par le corps pour rétablir naturellement son équilibre… Contrairement aux animaux, nous avons la capacité de déclencher cette réaction par la seule pensée. De plus, cette pensée n'a pas besoin d'être liée à notre situation présente. Nous pouvons déclencher la réaction au stress en anticipant un évènement futur…

Que nous nous souvenions d'une expérience stressante ou que nous l'anticipions, notre corps existe dans le passé ou dans le futur… La plupart des gens passent la plus grande partie de leur temps à entretenir des pensées et des sentiments négatifs. Se pourrait-il que la plupart des choses qui surviennent dans notre existence soient négatives ? Sûrement pas. La négativité est aussi élevée parce que nous vivons dans l'anticipation d'un stress ou le revivons par un souvenir, de sorte que la plupart de nos pensées et de nos émotions sont gouvernées par ces puissantes hormones liées au stress et à la survie"(3).

A. Kleinschmidt évoque lui aussi une activité prédictive constante du cerveau :

"Il s'agit d'un processus dynamique et évolutif, qui n'arrête pas de tourner. Selon nous, le cerveau cherche constamment à rétablir un équilibre entre les mondes intérieur et extérieur, ce qui sous-entend qu'il nous permet d'éviter les mauvaises surprises en faisant des hypothèses sur l'avenir"(4).

Cent milliards de neurones interconnectés, à quoi cela peut-il servir ?

"Une bonne part de notre vie cognitive adulte est le produit de routines fortement automatiques qui nous permettent de parler, d'écouter, de lire, d'écrire et ainsi de suite, sans effort. Même s'ils sont essentiels pour déterminer son contenu, les processus neuronaux dévolus à l'exécution de ces routines ne contribuent pas directement à l'expérience consciente.

Comme nous l'avons mentionné, certaines données montrent que les circuits neuronaux qui assurent ces routines neuronales fréquemment pratiquées peuvent être isolés d'un point de vue fonctionnel"(5), écrivent G.Edelman et G.Tononi.

Ils citent W.James :

"Si la pratique ne permettait pas d'atteindre la perfection et si l'habitude ne permettait pas d'économiser de l'énergie nerveuse et musculaire, l'homme serait dans une situation désespérée". Pour J.Dispenza, ces "routines" peuvent aussi s'avérer un obstacle à toute évolution : "Vous vous réveillez sans doute toujours du même côté du lit, vous enfilez toujours votre robe de chambre de la même façon, vous vous regardez dans le miroir pour vous rappeler qui vous êtes et vous vous douchez selon une routine automatique. Ensuite, vous vous arrangez pour avoir l'apparence que tout le monde attend de vous et vous vous brossez les dents de la façon habituelle que vous avez mémorisée. Vous buvez un café dans votre tasse favorite et vous mangez des céréales. Vous revêtez ensuite l'habit que vous portez toujours et vous le boutonnez inconsciemment… Pourquoi espérez-vous secrètement que quelque chose de différent apparaisse dans votre vie alors que vous entretenez chaque jour les mêmes pensées, que vous effectuez les mêmes actions et que vous éprouvez les mêmes émotions… Nous sommes tous tombés à un moment ou l'autre dans ce piège d'une vie limitée".

Comment s'adapte notre cerveau ?

"Il se modifie tout le temps nous explique-t-on "de façon plus ou moins importante, de façon plus ou moins durable. Le tronc cérébral, cerveau profond «primaire» ou reptilien reste stable, immuable, il assure le contrôle du rythme cardiaque, de la pression artérielle, de la respiration…"(6).

"Nous avons donc un système intégré dans notre propre vie qui garantit une certaine continuité", déclare A.Damasio, "quelque chose que je nomme «la monotonie presque infinie» d'un jour à l'autre. Parce que si on n'a pas cette monotonie, physiologiquement, soit on tombe malade, soit on meurt"(2).

Poursuivons l'exploration du cerveau :

"Par contre, la plasticité synaptique est déjà présente dans le système limbique (amygdale, hippocampe) qui contrôle les émotions, les motivations et participe à la mémoire des souvenirs. La plasticité synaptique est maximale dans le cortex, substance grise qui recouvre les hémisphères cérébraux. Cette couche contient les corps cellulaires des neurones, elle est responsable des fonctions les plus complexes du cerveau.Le cortex est en contact permanent avec l'extérieur à travers les organes sensoriels, il est en remaniement constant pour s'adapter aux changements de l'environnement, se protéger, se développer".

"Lorsque les modifications sont à long terme (persistantes)", indiquent les auteurs de l'article, "elles reposent sur des changements de l'expression génique, sur la synthèse de nouvelles protéines et sur une augmentation ou une diminution du nombre et de la taille des contacts synaptiques (modification de la géométrie locale des connexions. Tout au long de la vie, ces mécanismes permettent d'apprendre de nouveaux comportements et de recueillir de nouveaux souvenirs"(6).

Si le cerveau dispose d'une étonnante plasticité, il faut aussi noter que "l'activation stabilise [et développe] les connexions synaptiques", et à l'inverse, l'absence d'activation peut fragiliser ou éliminer ces connexions".

Comment notre cerveau adapte-t-il ses réactions aux événements ?

"Une carte n'est pas le territoire", écrit A.Korzybski. Pour A.Damasio,"le cerveau produit des cartes"(2). "Ces cartes se construisent lorsque nous interagissons de l'extérieur du cerveau vers l'intérieur avec des objets, par exemple une personne, une machine, un lieu…

Des cartes se construisent aussi quand nous nous rappelons des objets, à partir des banques de souvenirs situées à l'intérieur de notre cerveau…

Les structures cartographiques constituent ce en quoi nous autres créatures conscientes en sommes venues à voir des sons, des touchers, des odeurs, des vues, des douleurs, des plaisirs, bref des images. Dans notre esprit, ce sont les cartes cérébrales temporaires de tout ce qui, dans notre corps et autour, est concret aussi bien qu'abstrait, présent ou mémorisé. Les mots dont je me sers pour exprimer ces idées se sont d'abord formés, brièvement et en gros, comme des images auditives, visuelles ou somatosensorielles de phonèmes et de morphèmes, avant que je les implémente sur la page dans leur vision écrite. De même, ces mots désormais imprimés devant vos yeux, vous les traitez d'abord comme des images verbales (ou images visuelles du langage écrit), avant que leur action sur le cerveau ne favorise l'évocation d'autres images encore, de type non verbal cette fois. Les images de ce type non verbal sont celles qui vous servent à faire mentalement apparaître les concepts correspondants aux mots…

L'esprit est une combinaison subtile et flottante d'images présentes et d'images remémorées, dans des proportions qui changent sans arrêt. Ces images tendent à être liées logiquement, quand elles correspondent à des événements du monde extérieur ou du corps qui, en eux-mêmes, sont régis par les lois de la physique et de la biologie définissant ce que nous considérons comme logique…

C'est quand notre esprit dispose de multiples cartes, de chaque modalité sensorielle, et crée une perspective multiplex de l'univers extérieur au cerveau, qu'il est possible de réagir aux objets et événements de cet univers avec une plus grande précision. De plus, une fois que des cartes sont dévolues à la mémoire et peuvent être rappelées par remémoration imaginaire, il devient possible de planifier à l'avance et d'inventer de meilleures réponses".

A propos des stratégies d'adaptation mises en place par le cerveau, nous évoquerons le processus de coping. Les stratégies de coping (de l'anglais to cope with qui signifie affronter, tenir tête, faire face à) sont définies par S.Folkman comme "l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d'un individu"(7).

Nous citons à ce propos un article de D.Dalle Mese et C.Tarquinio qui nous semble élargir le champ du coping en direction de la psychopathologie :

"Les symptômes ou les expressions des troubles sont des réponses adaptatives du sujet. Si l'on considère que chacun d'entre nous est un organisme en perpétuelle adaptation, que tout en nous est mû par un tel mécanisme, un tel dessein; que notre cerveau au-delà des processus cognitifs et affectifs dont il est le siège est une machinerie tout entière dévouée à la survie, on peut alors considérer et accepter que les symptômes, même les plus graves sur le plan psychopathologique, sont des résultantes adaptatives. Mieux vaut boiter, mais avancer malgré tout, plutôt que de rester sur place et de mourir ! Mieux vaut se reposer sur un pied ou une jambe douloureuse, quitte à se distinguer des autres, plutôt que de prendre le risque de périr. Les symptômes dépressifs, les expressions symptomatiques quelles que soient leurs modalités comportementales, cognitives ou affectives seraient alors à considérer comme des réponses du sujet. Des réponses non abouties, des réponses insatisfaisantes du point de vue de la norme, mais des réponses tout de même. Considérer ainsi de telles manifestations reviendrait à considérer que le cerveau humain n'est tout simplement pas en mesure de poursuivre jusqu'au bout le processus de régulation. Cette machinerie psychologique peut donc ne pas aboutir et être mise en échec comme l'est très souvent notre propre système immunitaire, à tel point que la vie peut basculer"(6).

Enfin, nous nous interrogerons sur les modalités de l'adaptation autour d'un dilemme fondamental : compétition ou coopération ? La faute à Darwin si tout n'est que lutte pour la survie ? Pas sûr.

Darwin écrit : "Je dois faire remarquer que j’emploie le terme lutte pour l’existence dans le sens général et métaphorique, ce qui implique les relations mutuelles de dépendance des êtres organisés", ou encore : "Si une tribu compte beaucoup de membres qui sont toujours prêts à s’entraider et à se sacrifier au bien commun, elle doit évidemment l’emporter sur la plupart des autres tribus.Ceci constitue aussi un cas de sélection naturelle".

La pensée de C.Darwin aurait-elle été en partie dévoyée pour servir des intentions politiques ?

C'est l'opinion de J-M Pelt qui écrit :

"Le système capitaliste avait besoin d'une théorie du progrès, ainsi que d'une justification naturaliste de l'individualisme et du triomphe des meilleurs. Le darwinisme est alors utilisé par tous ceux qui, en Europe puis aux Etats-Unis, ne retiennent de lui, pour fonder ou défendre leurs droits socio-économiques, que la priorité absolue accordée à la survie et à la dominante des plus aptes, avec élimination corrélative des plus faibles (9).

Au niveau biologique, nous citons cet article de J. Hoebeke :

"Ce n’est qu’au milieu des années 60 que la théorie de l’endosymbiose est à nouveau proposée par Lynn Margulis (1938-2013), qui se heurtera à une forte opposition de la part des généticiens évolutionnistes orthodoxes. Après quinze tentatives, elle réussira finalement à faire publier dans une revue scientifique un article dans lequel elle explique que la discontinuité entre les procaryotes (cellules dont le cytoplasme n’est pas structuré) et les eucaryotes (cellules qui ont une structure interne) pourrait résulter de l’évolution de symbiotes primitifs. Il faudra attendre plus de vingt ans avant que, grâce à l’usage de nouvelles techniques de biologie moléculaire, sa théorie soit acceptée comme nouveau paradigme scientifique, à savoir que les chloroplastes et les mitochondries (organites responsables de la production d’énergie de la cellule) présents dans les eucaryotes sont la conséquence évolutive de processus endosymbiotiques. On ne peut sous-estimer l’importance de ces processus.

En effet, avant l’apparition de la mitochondrie, la vie n’était possible qu’à l’échelle du micromètre (unité égale à un millionième de mètre) et était donc limitée à la taille des bactéries actuelles. Cela s’explique par le fait que les molécules énergétiques ne peuvent se propager que sur une petite distance avant d’être consommées par les réactions chimiques. La mitochondrie, qui résulte de la fusion de deux procaryotes chimiquement complémentaires (l’un produit les molécules nécessaires à l’autre pour synthétiser les molécules énergétiques) va permettre d’accroître considérablement l’efficacité de cette synthèse. Cette plus grande production entraîne automatiquement une augmentation de la surface de distribution et permet l’apparition d’êtres vivants plus grands.

Dès le moment où la mitochondrie est capable de se multiplier dans une cellule endosymbiotique, le problème de l’apport d’énergie dans les cellules plus grandes est résolu et la vie va pouvoir s’étendre sur de plus grandes dimensions. La biodiversité, aujourd’hui caractéristique de la nature vivante sur terre, aurait été impossible si cette coopération primitive n’avait pas eu lieu plusieurs milliards d’années auparavant. Contrairement au darwinisme social, pour qui la concurrence est à la base de la vie, nous savons à présent que c’est la coopération entre quelques procaryotes complémentaires qui a rendu possible la biodiversité"(8).

Il écrit en conclusion de son article :

"Il est donc évident que le dogme idéologique selon lequel la sélection naturelle comprend uniquement la lutte et la compétition ne représente qu’une partie des mécanismes évolutifs et que l’on s’intéresse de plus en plus aux mécanismes de coopération. De même, il est manifeste que ces mécanismes ont joué un rôle prépondérant dans l’adaptation culturelle évolutive de l’Homo sapiens".

J-M Pelt écrit :

"Il (le développement durable) ne pourra s'imposer que par une prise de conscience généralisée… A la loi de la concurrence acharnée se substituera ainsi la recherche de solidarités, y compris celles qui nous lient aux populations les plus pauvres du globe… et aux générations futures"(9).

Par une sorte de retour à l'évidence, il s'agirait là de la prise de conscience d'une coopération obligée, pour la survie de l'espèce.

(1) L'Innommable. Beckett
(2) L'autre moi-même. A.Damasio
(3) Rompre avec soi-même. J.Dispenza
(4) http://www.rtl.fr/culture/bien-etre/4-conseils-pour-chasser-les-pensees-negatives-7777074871
(5) Comment la matière devient conscience. G.Edelman et G.Tononi
(6) Psychologie de l'adaptation.Collectif.De Boeck 2012
(7) Personal control and stress and coping processes: a theorical analysis. 1984. S.Folkman
(8) http://www.marx.be/fr/content/br%C3%A8ve-histoire-de-la-notion-de-coop%C3%A9ration-dans-l%E2%80%99%C3%A9volution-biologique J. Hoebeke
(9) La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains. J-M.Pelt

Source ; http://conscienencore.monsite-orange.fr/page-56484f006da5e.html
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10 mai 2022
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