Le symbolisme de la purification des eaux par la licorne a été repris maintes fois en peinture ou en gravure. Ainsi, sur cette médaille de 1560, on peut lire: CAETERE AEQUE AC SIBI, pour les autres comme pour soi-même, reférence à la description des propriétés de la licorne dans le Physiologus.
On retrouve trace de la croyance aux licornes jusqu'au milieu du XVIIè siècle. Ainsi, Jan Van Kessel le vieux (1626-1679) peintre anversois connu pour ses représentations animalières et ses panneaux naturalistes sur les continents, figure deux licornes et un monocéros au milieu de fauves sur la toute première vue de ses panneaux consacrés à l'Amérique, (Buenos Aires). Cette oeuvre est datée vers 1666, le moyen-age était bien loin, alors comment a-t-il pu imaginer cette créature et la situer dans le nouveau monde ? Son inspiration a probablement été puisée dans l'Historiae Naturalis du néerlandais Jan Jonston (1603-1675). En effet, ces trois créatures sont très proches des dessins du tome consacré aux quadupèdes de Jonston édité vers 1650-1652.
Jan Jonston, historiae Naturalis
D'autres animaux représentés par Van Kessel sont également très similaires aux planches de Jonston, y compris par leurs positions comme dans le panneau appellé Les Animaux, daté vers 1660 et dans lequel la vue des trois créatures est déjà présente, à l'identique, sur la troisième ligne des quarantes vues.
Sur sa dixième planche de son tome des quadrupèdes, Jan Jonston représente des unicornes avec en paysage de fond, une scene de la célébre chasse à la licorne, qui se présente à une vierge assise. La onzième planche montre un onagre (onager aldro - wald efel) ainsi que deux unicornes. Ces deux dernières créatures semblent avoir été exactement reprises dans la peinture de Van Kessel consacrée à l'asie, notamment le panneau latéral sur le Suakin, où elles se chargent mutuellement;L'onagre de Jonston est repris dans la vue de Buenos Aires.
Jan Jonston, historiae Naturalis
Le fait que des créatures imaginaires comme les dragons, les hydres, les licornes ou les basilics soient présents dans une histoire naturelle, rédigée en latin, avait sans doute du impressionner le public et tous les contemporains de Jan Jonston. Les clients de Van Kessel, amateurs de cabinets de curiosité ou de décors à la mode, goutaient plus au caractère riche, détaillé et coloré de ses magnifiques miniatures qu'à la véracité de l'existence des spécimens représentés
Source : http://fbecuwe.free.fr/licorne1.htm
La Licorne, nommée Unicornis en latin ou Monokeros en grec ancien, pourrait se traduire par « qui n'a qu'une corne » ou unicorne. Réputée immortelle — enfin, presque! —, la Licorne se présente souvent sous la forme d'un gracieux cheval blanc — avec des similitudes au corps de la chèvre ou du cerf — aux sabots fendus; dont le front est orné d'une longue corne torsadée souvent dorée ayant la propriété de neutraliser les poisons: ce qui lui permet de séparer les justes de ceux qui ont quelque chose à se reprocher.
Tel le soulignait l'écrivain Albert Camus, ce quadrupède fabuleux évoque l'idée d'une sublimation miraculeuse de la vie charnelle, doublée d'une force surnaturelle qui émane de ce qui est pur. La mythologie Grecque nous raconte aussi que la Licorne était une créature féerique, fabuleuse et fantastique, fidèle tant en amour qu'en amitié; un animal farouche et pur qui servait de monture aux dieux et qui vivait en groupe dans une Forêt Enchantée...
Créature mythique et fabuleuse, douce et pacifique, la Licorne ne connaît ni la haine, ni la colère. Symbole de la fécondité spirituelle incarnant la pénétration du divin dans la créature, la Licorne — ou Unicorne — est un emblème de pureté d'âme, d'amour honnête et pur, de chasteté. Toutefois, sauf exceptionnellement, les Licornes évitent de fréquenter les humains: aussi longtemps qu'elles ne sont pas sûres d'être accueillies favorablement; car étant fragiles et craintives, l'indifférence suffit à les blesser et même à les bannir ou à les tuer. Sauvage et robuste, symbole de puissance, de force, de faste, de beauté, de noblesse et de longévité, elle est douée du mystérieux pouvoir de déceler l'impur. Néanmoins encline à se sacrifier pour les Hommes si besoin, cette créature mythique est réputée protéger les justes, apporter une grande chance, et réaliser les voeux et les désirs du coeur... même parfois, en opérant des miracles.
Légendaire, la Licorne est souvent dépeinte dans les bestiaires médiévaux (recueils de fables) comme étant un cheval blanc et élancé, arborant une corne spiralée sur son front, et qui peut vivre jusqu'à mille ans. Néanmoins, son aspect et sa personnalité diffèrent parfois, selon la région du monde où elle est censée avoir été aperçue. Ainsi, en Occident, elle est souvent décrite comme étant sauvage et indomptable; tandis qu'en Orient, l'on racontait que c'était un animal paisible et doux, qui apportait la bonne fortune. La légende dit aussi qu'elle était la monture des dieux; et qu'il existait des troupeaux de licornes qui vivaient dans la forêt enchantée et que parfois... certaines se laissaient domestiquer par des princesses ou des fées. Sauvage et féroce si elle est attaquée, la licorne se laisse parfois prendre au piège de l'amour...
On en parle pour la première fois en Occident, dans les textes écrits, sous la plume de l'historien grec Ctesias, vers 398 avant J.-C., sur la base de récits de voyageurs. Selon l'auteur, les Licornes auraient habité l'Inde; elles sont décrites comme étant des ânes sauvages aussi gros que des chevaux — et parfois plus encore —; leurs pelages étaient blanc, leurs têtes rouge foncé, et leurs yeux d'un bleu profond. Puis sur leurs têtes, se dressaient une longue corne d'environ un demi mètre de long: généralement blanche à la base, noire au milieu, puis rouge et pointue dans son extrémité. Somme toute il s'agit d'un animal fabuleux, mélange de rhinocéros indien, d'antilope de l'Himalaya, et d'âne sauvage.
La licorne est présente dans un grand nombre de tapisseries du Moyen Âge (ex: La Dame à la Licorne, tissée vers la fin du XVe siècle, musée de Cluny); et est souvent reproduite sur les blasons médiévaux, dans les ornements (supports, timbres, cimiers de casques, etc) de même qu'au centre de l'écu. Même que le souverain tudor Henri VIII (1509-1547) commanda des sculptures de licorne pour décorer son palais de Hampton Court. On la représente aussi fréquemment dans les armoiries héraldiques.
Notamment, lorsque James VI d'Écosse prit la succession d'Élisabeth Ière sur le trône de l'Angleterre en 1603, la licorne écossaise et le lion anglais devinrent les porteurs héraldiques des Armes royales du Royaume-Uni. Par ailleurs, les Armoiries du Canada furent proclamées par le roi George V le 21 novembre 1921. Celles-ci sont très semblables aux Armoiries du Royaume-Uni: en raison de leur histoire commune, un certain temps. Du fait, ces deux pays ont probablement les armoiries les plus semblables de tous les pays. Et c'est ainsi qu'encore de nos jours, la Licorne concourt à la justice royale: en triant le bon grain de l'ivraie et en frappant les coupables de sa corne.
D'abord occupé par les peuples autochtones — qui eux-mêmes dit-on provenaient de l'île de Mû: ce continent mythique qui tel l'Atlantide, aurait été englouti sous les eaux il y a 12000 ans; cette terre qui aurait abrité une civilisation supérieure, extraordinairement avancée sur les plans techniques et technologiques —, le Canada est né de l'union de trois colonies britanniques, lesquelles étaient des colonies françaises au temps de la Nouvelle-France. Aujourd'hui, le Canada est un état fédéral composé de dix provinces et trois territoires; il a obtenu son indépendance du Royaume-Uni pacifiquement dans un processus qui s'est étalé de 1867 à 1982.
Par ailleurs, au dire de certains récits, la corne de la Licorne était réputée avoir des propriétés parfois curatives, parfois magiques. Une vieille légende de l'Inde raconte que la licorne est douée d'un pouvoir magique: puisque sa corne sépare les eaux polluées et détecte les poisons; et qu'elle purifie les points d'eaux infestés par les vermines et les serpents. Voilà sans doute pourquoi l'on raconte qu'une licorne qui trempait sa corne dans un étang d'eau empoisonnée la purifiait aussitôt; ou que la poudre de cette corne, servant d'antidote, protégeait contre le poison et guérissait beaucoup de maladies; alors que parfois même, elle pouvait ressusciter les morts. Certaines légendes — sans doute stimulées par la cupidité — affirment même qu'un bijou précieux — un rubis, dit-on — était caché sous la corne. Pas étonnant que plusieurs aient voulu se l'approprier... quitte à tuer la créature, pour ce faire; car la licorne ne se laisse pas capturer vivante sans offrir une farouche résistance: d'où son aura de force et de puissance.
Évidemment, la Licorne combattait violemment pour sa vie et contre la méchanceté des hommes qui la chassaient et qui souhaitaient la capturer. Néanmoins, diverses légendes racontent que la Licorne pouvait être apprivoisée et rendue docile par le contact d'une vierge. Ainsi, diverses légendes racontent qu'une jeune femme pure se rend dans les bois et s'asseoit nue sous un arbre, pour émerveiller la licorne par sa pureté et sa beauté. Puisqu'elle est attirée par la pureté, la Licorne ne peut résister à l'appel de l'amour pur et bientôt, vient étendre docilement sa tête sur les genoux de la vierge. Celle-ci, vierge traîtresse, chante alors pour l'endormir; puis lui glisse une bride d'or sur la tête. Une fois la Licorne apprivoisée, les chasseurs surgissent alors pour la capturer et malheureusement aussi, pour lui transpercer le flanc de leur lance et l'abattre par cupidité...
En fait, chacun peut approcher une Licorne, s'il le désire. Qu'il soit homme, femme ou enfant. Il suffit de prendre contact avec la Licorne, dans un but amical et désintéressé. Les Licornes sont à même de savoir qui peut les approcher et qui elles devraient fuir, puisqu'elles lisent dans les rêves et les pensées. Voilà donc en réalité pourquoi les Licornes sont réputées être insaisissables. Car en fait, même bien intentionnés, la plupart des humains qui tentent d'entrer en contact avec une Licorne le font avec une petite arrière-pensée d'en tirer un quelconque profit: soit matériel — par exemple, pour leur dérober une partie d'elles-mêmes, tel leur « corne magique »; ou leur crin, qui dit-on entre dans la fabrication des baguettes magiques —; soit spirituel — par exemple, pour prouver aux autres humains leur existence; ou pour demander que leurs voeux soient accomplis —. Sachez cependant que seuls ceux qui n'attendent rien en retour et qui prennent contact sans arrière-pensée, avec des intentions pures, peuvent gagner leur confiance et ainsi les apprivoiser.
Quoi qu'il en soit, semble-t-il que désabusée par la cruauté et l'indifférence de l'Homme, la Licorne a finalement fait choix de quitter la planète Terre... il y a de cela très longtemps. Elle vit maintenant dans les Cieux, au Paradis. Mais il paraît néanmoins qu'elle demeure à l'écoute des êtres au coeur pur; et qu'elle consent parfois à aider certains d'entre eux à réaliser leurs voeux. Car elle connaît bien les désirs du coeur. Malheureusement pour nous, elle ne reviendra vraiment visiter notre Monde que lorsque la Paix régnera à nouveau sur notre Planète Bleue... donc vraisemblablement, aux Calendes grecques seulement.
Quand Dieu fit l'univers il y eut sur la terre des milliers d'animaux inconnus aujourd'hui mais la plus jolie dans ce vert paradis la plus drôle la plus mignonne, c'était la licorne. Y' avait des gros crocodiles et des orangs-outangs Quand il vit les pécheurs faire leurs premiers péchés Mets y des gros crocodiles et des orangs-outangs Quand son bateau fut prêt à surmonter les flots, |
J'ai mis une mouette et un serpent à sonnette Un caméléon et deux jolis papillons, Des chiens, deux lapins et trois maringouins Il ne manquait personne pas même le koala et son ami panda. J'ai mis un chimpanzé et une grosse araignée J'ai mis deux gros crocodiles et des orangs-outangs Elles riaient les mignonnes et pataugeaient dans l'eau, On voit des gros crocodiles et des orangs-outangs |
Symbole de pureté et de douceur, de puissance et de fertilité, de fécondité spirituelle, la Licorne se laisse apprivoiser par les gens au coeur pur. Elle ne peut survivre à la cupidité, ni se laisser dompter par un coeur corrompu. C'est pourquoi elle n'est visible qu'en d'exceptionnelles et rares occasions, dit-on...
C'est un animal fabuleux dont la corne divine neutralise les actions maléfiques et le poison, sépare les eaux polluées et elle a le mystérieux pouvoir de relever ce qui est impur, même la moindre altération de l'éclat du diamant.
Source : http://www.unicorne.com/licorne.php
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